Les acteurs engagés dans la lutte contre les Violences sexuelles Basées sur le Genre (VBG) se sont réunies en atelier du 29 au 31 mars dernier à l’hôtel Béatrice à Kinshasa.

Pendant  trois jours il a été question pour ces acteurs de mutualiser des efforts pour la mitigation de l’exploitation, abus et harcèlements sexuels en milieu scolaire. L’objectif de cet atelier était de renforcer la lutte contre les EAS/HS en milieu scolaire.

A la fin de travaux, plusieurs recommandations ont été formulées pour mener à bien ce projet. Il a été recommandé d’organiser des sessions de sensibilisation et de plaidoyer, des tribunes d’expression populaire, des forums citoyens, des dialogues intergénérationnels, tam-tam éducationnel et des vidéo témoignages, sur les VBG et la protection de l’enfant. Par ailleurs, il a aussi été recommandé de mener des plaidoyers afin de vulgariser et appliquer les instruments juridiques tant nationaux qu’internationaux relatifs à la protection de l’enfant, à la lutte contre les violences sexuelles, la promotion des droits humains et autres.

Dans le volet signalement, il a été recommandé de renforcer les capacités des structures existantes pour une prise en charge spécifique des écoles spécialisées : prendre en compte la donne handicap (mental, sensoriel, visuel, albinos, nains, autistes, et autres personnes vulnérables vivant avec handicap.

Pour la GEFAE, dans le volet prévention, il a été recommandé d’étendre l’opérationnalisation des comités et parlements d’enfants dans le milieu scolaire au niveau national pour renforcer la prévention dans la mutualisation.

D’autres recommandations ont été adressées au Gouvernement ainsi qu’aux différents ministères notamment celui de l’EPST, Santé, finances, budget, affaires sociales, justice, intérieur de manière à ce que chaque partie prenante joue sa partition.

Il sied de signaler que cet atelier a été organisé avec l’appui du Projet Equité et Renforcement du Système Educatif (PERSE) financé par la Banque mondiale.

Ces assises ont réuni les experts des différentes institutions politiques du pays à l’instar de la Présidence de la République, l’Assemblée Nationale et le Senat, la Primature, une dizaine de ministères, des Projets financés par les bailleurs des fonds dans le secteur de l’éducation et de protection de l’enfant à l’instar du PERSE, et autres structures étatiques essentiellement relevant du Ministère de l’EPST et de celui du Genre, famille et enfant. Le Fonds Social de la République, la Police de protection de l’enfant et prévention des VBG, des Acteurs non gouvernementaux, les Partenaires Techniques et Financiers et autres Personnes ressources ont pris part à cet atelier par leurs experts respectifs.

Communication PERSE