Cette mise au point qui vaut son pesant d’or a été faite vendredi au cours d’une conférence de presse sur l’état d’avancement du projet pour l’équité et le renforcement du système éducatif PERSE animée par le professeur Valérie Monsia.
« Ni le gouvernement ni l’inspection générale des finances ne sont en opposition avec la banque mondiale. Contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, les parties prenantes à la politique de la gratuité portée par le chef de l’Etat , recherchent tous des convergences afin de rassurer tout le monde » a rappelé d’entrée de jeu le professeur Valère MONSIA, coordonnateur du projet pour l’équité et le renforcement du système éducatif, PERSE en sigle, le vendredi 05 février lors du point de presse qu il l’a animé au centre des ressources pour enseignants de Kinshasa situé dans la commune de la Gombe.
Le projet perse est et reste le projet du gouvernement de la République Démocratique du Congo, qui l’a conçu et le porte, bien que financé par la Banque Mondiale et élaboré par celle-ci, a martelé une fois de plus le coordonnateur du projet PERSE. Le professeur Valère MONSIA a aussi tenu à fixer l’opinion publique sur la poursuite de ce projet combien bénéfique pour les élèves congolais.
Pour le coordonnateur du PERSE, le premier décaissement de 100 millions des dollars américains prévu pour le mois de decembre2020 a été retardé par la Banque Mondiale qui exige de la part du gouvernement congolais de clarifications sur des cas des mégestions financières constatés par l’inspection générale des finances au sein du Ministère de l’enseignement primaire secondaire professionnelle et technique.
Ce premier décaissement au titre de remboursement des dépenses éligibles et liées au paiement de salaires des enseignants et aux frais de fonctionnement des écoles primaires dans les provinces ciblées par la Banque Mondiale dont l’accord de financement entre le gouvernement congolais et la Banque Mondiale a été signé le 24 juin 2020 et approuvé par le président de la République le 18 juillet 2020 et au parlement le 06 août 2020 a rappelé par la même occasion le professeur Valère MONSIA.
Ce dernier a souligné que toutes les parties prenantes au processus de la gratuité recherchent ensemble de convergences afin de rassurer tout le monde dans l’effort d’assainir les finances publiques et assoir durablement la gratuité prônée par le chef de l’Etat.
De ce fait, le projet PERSE continue d’être exécuté par les directions et services de l’administration du Ministère de l’Enseignement primaire secondaire professionnel et technique. Ce qui revient à dire que ni le financement ni le projet Perse ne sont suspendus encore moins arrêtés.Ce point de presse était donc une occasion pour l’équipe de coordination du projet PERSE de balayer toutes les rumeurs lancées dans l’opinion sur un probable mise sur pied d’une quelconque commission. Faux et archifaux a insisté le coordonnateur du projet Perse qui souligne par ailleurs que c’est le tout premier décaissement de l’appui budgétaire qui a été retardé.
Quant aux activités liées au renforcement du système, elles suivent leur bonhomme de chemin, a renchérit Valère MONSIA.
Pour lui, les derniers évènements prouvent à suffisance la nécessité et la pertinence de renforcer la gouvernance du système éducatif.
La décision de la Banque Mondiale de retarder le décaissement des fonds ne signent ni l’arrêt ni la suspension du financement ni du projet. Ce qui démontre la volonté du gouvernement et de la banque mondiale, partenaire incontournable de la gratuité, à respecter l’accord de financement du projet PERSE.
Rappelons que c’est grâce à l’implication de Felix Antoine TSHILOMBO TSHISEKEDI, Président de la RDC, qui soutient à 100% la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire, que la Banque Mondiale avait accepté d’octroyer à la RDC, un financement de 800 Millions de dollars américains dont 700 millions de dollars américaines ont été sous forme d’appui budgétaire direct à verser sur le compte du trésor public, cela en fonction de résultats à obtenir avec les 100 millions destinés au renforcement du système éducatif congolais. Un décaissement qui pourrait intervenir, si les clarifications demandées au gouvernement congolais par la banque mondiale sont données, le plut tôt possible, a rassuré le professeur Valère MONSIA.
Magalie MUSSA