Lancée officiellement par le Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, le Professeur Tony MUABA le 04 octobre 2021, la campagne de signature de l’Acte d’engagement au Code de bonne conduite du personnel enseignant de la République démocratique du Congo a atteint sa vitesse de croisière.

En effet, durant quinze jours, soit du 14 au 29/12/2021, les agents et cadres du ministère de l’EPST ont été mobilisés pour vulgariser le Code 22 à travers les différentes provinces administratives appuyées par le PERSE. Au total, 27 provinces éducationnelles ont été ciblées pour la mise en œuvre de cette vaste campagne de communication.

L’objectif principal est de permettre au gouvernement de la République, via le ministère de l’EPST, non seulement de faire connaitre cette nouvelle norme de gouvernance au personnel enseignant de son sous-secteur, mais aussi de faire signer l’acte d’engagement audit Code à tout le personnel enseignant du Min EPST.

Composé de 22 articles, le Code de bonne conduite a été institué par l’Arrêté n°Minespt/cabmin/GB/025/2021 du 02/07/21/2021 et officiellement présenté le 06 juillet 2021 aux différents acteurs et partenaires du système éducatif congolais.

En effet, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a instauré la qualité, l’équité et la gouvernance comme axes stratégiques de son système éducatif, à travers la mise en œuvre des réformes visant l’amélioration de la gestion de son système éducatif pour le rendre efficace et efficient.

Il convient de noter que le Gouvernement a décidé de la nécessité de l’instauration d’un Code de bonne conduite du personnel enseignant afin de réglementer le comportement de ce dernier vis-à-vis de soi-même, de l’apprenant, de la communauté et d’autres partenaires éducatifs, conformément aux compétences et éthique professionnelles dont il doit faire montre au regard des défis auxquels il est appelé à faire face dans les milieux éducatifs.

Le Code 22 clarifie les attentes relatives au personnel enseignant concernant les comportements interdits quant aux actes de violences et de maltraitance de toute sorte des élèves, en particulier les violences sexuelles et celles basées sur le genre. Il est aussi un instrument de complément aux autres instruments juridiques déjà existants, notamment au Décret-Loi n°017/2002 du 3 octobre 2002 portant Code de bonne conduite de l’Agent Public de l’Etat, à la Loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant, à la Loi n°06/019 du 20 juillet 2006 portant protection contre les violences sexuelles et tant d’autres.

Le personnel enseignant est tenu de l’intérioriser et y adhérer par un acte d’engagement. L’application stricte de ce code étant de rigueur par tous les enseignants tant du privé que du public, sa vulgarisation pour son appropriation par ces utilisateurs est un impératif, une condition sine qua non de son opposabilité.

Rappelons que le Code de bonne conduite du personnel enseignant est conçu et mis en œuvre dans le cadre de l’exécution du Projet d’équité et de renforcement du système éducatif (PERSE) avec l’appui de la Banque mondiale.

Communication/PERSE